On ne se connait que de loin...Jusqu'à aujourd'hui du moins.

J'étais au lac, en train de boire son eau qui était assez fraîche. Pour la première fois de toute mon existence, je m'étais levée tard aujourd'hui, assez pour avoir manqué le troupeau...A par la grande plaine à l'aube, je ne connaissais pas les autres lieux où ils avaient l'habitude d'aller, mais je ne voulais pas quitter leurs terres, pensant qu'ils allaient sûrement passer par le lac pour se rafraîchir, mais cela doit déjà faire un bon bout de temps que j'étais là et toujours rien en vue...
M'enfin, rester au lac n'était pas la chose la plus déplaisante qui me soit arrivée. En effet, avec une chaleur pareille aujourd'hui, ce lac était comme un petit Paradis sur terre!

Après avoir apaisé ma soif, je finis par complètement entrer dans l'eau froide. Je sentis alors un petit frisson de plaisir me parcourir tout le long du dos. C'était très agréable et je ne pouvais demander mieux pour le moment. Je plongea complètement la tête sous l'eau, laissant cette douce sensation de bien être me parcourir encore un peu, mais je finis par remonter dû au manque d'air. Puis, je sortis littéralement de l'eau, il ne faux pas abuser des bonnes choses, au risque de finir par s'en lasser.

Après m'être ébrouée la tête, je baissa cette dernière vers le sol pour arracher quelques brins d'herbes pour me nourrir. C'était la belle vie, je ne manquais de rien, j'avais tout ce dont j'avais besoin, sans les humains pour venir tout gâcher et en plus, je pouvais venir au troupeau aussi longtemps que je le voulais! Que demander de plus je vous le demande...?

*********

Après quelques heures restée au lac, je commença à m'ennuyer, toute seule à ne rien faire... Le troupeau n'étais toujours pas passé par là, d'ailleurs, je me demande si il va finir par venir...
Je soupira d'ennuis, je n'avais rien à faire. Donc, je me mise à marcher lentement au tour du lac en chantonnant, puis commença à m'en aller vers une autre terre après avoir finit par penser que le troupeau ne viendrait pas.

Juste au moment où j'allais partit, j'entendis un craquement de bois, juste en face de moi, ce qui me fit redresser la tête et les oreilles après m'être arrêter de marcher.
Je ne bougeais plus, ne voulant pas trop être brusque tout en essayant de garder mon calme, attendant sagement que l'inconnu se montre...

Le vent fouettait mon visage. Les bruits des sabots ferrés se rapprochaient un peu trop à mon goût. Mes jambes semblaient sur le point de lâcher, le souffle me manquait, mon visage se tordait en une grimace de douleur à chacun de mes pas. Pis, je dérapa. Qu'est-ce que cette pierre faisait au milieu du chemin, je l'ignorais. La seule chose dont je me souvienne parfaitement est la sensation de vide, la pression de l'air, ma plongée interminable qui me rapprochait dangereusement du sol, la douleur aussi, puis plus rien. Les hénissements me réveillèrent. Il faisait nuit. Combien de temps j'était resté inconscient? J'ouvris avec difficulté mes paupières, et sursauta. Un corps en face de moi, en sang, un trou béant au niveau du ventre, une forme un peu trop familière, qui me dardait d'un regard glacé de haine. Je me releva préstemment, oubliant la douleur qui me lacérait le sabot et mes membres endoloris. Sa bouche bougea alors, et se tordit en une grimace, qui voulait dire : "C'est de ta faute! " Mon coeur tambourinait comme un fou dans mon poitrail. Mes yeux n'exprimait qu'une profonde frayeur, et je sentis des sueurs froides quand je la vie zigzaguer vers moi, sans me quitter des yeux une seule fois. "C'est de ta faute! " continuait d'articuler sa bouche. Et chacun de ses mots étaient aussi efficace qu'un couteau, me transperçant à la vitesse du venin d'un serpent, venin plutôt pernicieux. Elle arriva bien à ma taille. L'ombre devint nette. Un sourire carnassier se dessina sur ce visage que je ne connaissais que trop bien. Sa bouche se tordit une nouvelle fois en un rictus haineux, se tordit en disant : "Vengeance..."

Je me réveilla en sursaut, le corps couvert de sueur, les yeux qui s'agitaient dans tous les sens, le coeur qui voulait sortir de ma cage thoracique, et mis un certain temps avant de différencier le cauchemard de la réalité. Me redressant, j'inspira une bouffée d'air frais. Le soleil était haut dans le ciel déjà. Cela suffit à me sortir de la vision de cet horrible rêve. Au loin se profilait le troupeau, avec les habituels bruits des poulains, et quelques embrouilles des étalons au sujet de je ne sais quoi, mais cela ne m'intéresse pas non plus. Je me leva. Haaaa... Quel triste paysage. Monotone, habituel, bruyant, ennuyant... La vie est vraiment une répétition de chose inutile. Où sommes nous? Faîtes marcher vos méninges ! Vous trouvez pas? Bon. nous sommes dans la prairie, le soleil vient à peine de se lever, et vu son inclinaison, il doit être vers 3 heures du matin, le temps est lourd, des nuages s'amoncellent vers l'est, mais partent dans la direction opposé à la notre, donc je suppose qu'on aura un matin chaud. Comme d'habitude. Les aller et venu allait de bon train dans le troupeau. De ma petite clairière, je regardais d'un oeil fatigué les passages et repassage qui défilaient devant mes yeux et ne semblaient vouloir s'arrêter. Agacer par tant de remue-ménage, je clos mes yeux et me laissa retomber dans un sommeil sans rêve. Mais le destin semblent vouloir s'acharner sur moi aujourd'hui, vas savoir pourquoi ; mais j'ai la flemme d'aller lui demander. La même vois guillerette qui disait:

-Hé ! On vas voir le "Plumard"?

-Tu n'as rien vu. Je n'existe pas, d'accord?

Voyant que l'inconnu ne se montrait pas, je pris -pour une fois- mon courage à deux sabots et m'approcha du buisson d'où avait surgit le bruit du craquement de bois.
Bien sûre, j'avais la peur au ventre et mon coeur battait la chamade, mais je ne pouvais plus reculer. Non, car, j'avais déjà la moitié de mon corps à travers le buisson, étonnée de voir un étalon à...L'étrange robe...
J'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part, mais ne me rappelle pas vraiment où. Ce qui 'étonna le plus, je dois dire, c'était la phrase qu'avait prononcé l'étalon tout en reculant.

-Tu n'as rien vu. Je n'existe pas, d'accord?

-Je vous demande pardon?! Demandais-je, étonnée.

Étrange... Je me demande se qu'il avait, et puis, pourquoi reculait-il comme ça?
C'était intrigant car je trouvais cela vraiment bizarre, surtout qu'il reculait vis à vis de moi, cela me faisait plutôt rire, sachant parfaitement que j'étais inoffensive, mais en y repensant, il ne me connaissait pas, quoi que...
Oui, j'avais toujours cette sensation de déjà vu, et ce qui est énervant c'est que je n'arrive pas du tout à me rappeler où exactement...Devrais-je lui demander si c'est pareil pour lui? Ou dois-je tout simplement le laisser seul...?
Bon aller, tant pis je demande!

-Euh...Excusez-moi mais... Nous étions-nous déjà...Rencontrés quelque part?

Voyant qu'il n'y a pas de réponse, je décida de reculer à mon tour, pour ne pas trop brusquer l'étalon en face de moi, puis finis par retourner là où j'étais, c'est à dire près du lac. Mais je ne détacha pas mon regard de l'étalon, comme insistant silencieusement pour qu'il me rejoigne. Allez savoir pourquoi, car je ne le sais pas moi même...

-Je vous demande pardon?!

Aucune envie de lui répondre ! Les oreilles, ça existe ! Enfin, je veux pas être méchant, mais qu'elle s'en aille, pitié ! J'ai absolument rien contre elle, elle m'as même l'air très gentil, mais j'ai vraiment la frousse des gens. Je suis un cas associable? Désespérer je dirais plutôt. Je marmonna un inaudible : "laissez-moi tranquille" qui m'étonnerait qu'elle l'es entendu. Je continuai de reculer, sans faire vraiment attention à ce qui se situait derrière moi, et faillit bien me prendre un caillou, ou trébucher sur un caillou c'est comme vous le sentez. Au bout d'un moment, me voilà finalement acculé contre un arbre. Génial. Et Elle vas profiter de cet instant pour s'avancer à tous les coups; Position de faiblesse = Profiton de l'occasion ! C'est le coup classique. Elle ne vas pas tarder à me sortir son petit numéro:

-Euh...Excusez-moi mais... Nous étions-nous déjà...Rencontrés quelque part?

Ha-ha ! Qu'est-ce que j'avais dit?! Ouais, je suis le meilleur, je sais... Enfin non ! pas le meilleur... pas en tout quoi mais... si un peu... Enfin Bref !! Je réfléchis à la vitesse de la lumière, sans quitter la femelle des yeux, l' examinant, la scrutant, l'étudiant dans les détails, au cas où l'un deux me dirait que oui, je l'avais peut-être vu quelque part. Hum... Voyons voir... le Canyon? Non. Chez les indiens? Non plus. A la rivière? On y est, donc pas moyen. Ha ! Ca y est ! C'était la jument solitaire qui venait souvent au troupeau ! Enfin, je ne vois pas trop comment elle pourrait m'avoir vu, vu que je suis tout le temps à l'autre bout de la troupe. Je la regarda s'éloigner. Bizarre. Pas la même réaction que les autre. J'essaya de formuler une réponse correcte, mais elle se transforma en un baragouinage qui ressemblait beaucoup à ça !:

-Heu... Je.. Trou-troupeau.. Flash.. non?

H

Ha Purée ! J'ai pas l'air fin avec ça ! Enfin, chasser le naturel, il revient au galop... Heu... C'est ça je crois, non?

Nouveau Messages : 1 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 23

bonjour je voudrais avoir de l'aide pour utiliser le forum j'aimerais que vous m'aidiez merci